Derrière chaque succès se cache une longue vie de combat, des heures dans le noir, du désespoir, beaucoup d'attente. Le monde appartient à ceux qui rêvent trop, je suis un rêveur et j'arriverai au sommet... telle à été la phrase de M le Black un slammeur haïtien désireux de parcourir le monde avec son slam et son optimisme. Découvrez avec la rubrique Découvertes et Réalité qui est M le Black et ses conseils pour l'avenir jeune.
M le Black de son vrai nom Jean Claude Marcus David est né le 22 décembre 1999 à Port-au-Prince dans une famille chrétienne qui compte 7 enfants, quatre garçons et trois filles dont il est le benjamin. Fils de parents commerçants, Marc Saurel Jean Claude et de Elisemène Jean Claude, Marcus fit ses études scolaires dans différentes écoles. Il fréquenta Notre dame des petits (étude préscolaire), Institution La source , le Collège Roger Anglage (primaire) et le Collège Victor Barolette pour le secondaire. À l'âge de 16 ans, M le Black, fan d'un slammeur Français connu sous le nom de *Grand corps malade* commença à développer un amour démesuré pour le slam et travaillait pour se faire également une carrière avec son premier texte intitulé (Ma Tristesse). Il continuait à en produire davantage, parmi lesquels on peut citer : Je t'aime d'or, L'amour, J'ai besoin d'une blonde, Kite'm renmenw, Onsheese, Mes poteaux, Sanblew bliye, Fanm, respem gn pou li, Mon Chocolat, 7 heures du mat pour ne citer que ces textes là. Marcus n'a pas l'habitude de lâcher prise, cela n'existe pas dans sa coutume, quoique dans son parcours, il y eut des moments de désespoir. En 2018, il participa à un concours *Artshétique* où il présentait à un public un texte sur le sexe, en s'inscrivant, Marcus se disait d'être le premier mais n'a fini qu'à être le dernier, le premier à se faire éliminer. Malgré sa défaite, il continuait à croire qu'il est un gagnant, il a eut encore à dire : " Je ne m'avouerai jamais vaincu, je suis un gagnant et cette expérience n'a fait qu'augmenter en moi le désir de me lancer à fond et de me construire encore et encore." Il en profite pour remercier tous ceux à qui il avait demandé de lui prêter main forte mais qui au finale l'ont laissé s'aider lui même. En tant que jeune qui a du talent, Marcus aimerait que la jeunesse plus précisément celle haïtienne se mette à préparer leur avenir plutôt que de passer du temps à s'attarder sur des choses qui ne mèneront nul part et ajouta pour appuyer sa thèse :"Soyez vous même, soyez moral, donnez le meilleur de vous, la vie est courte, si on additionne les nombres d'heures qu'on a dormies, les heures qu'on a passées à se divertir, ( musique,series,etc...) à voyager pour aller là où l'on devait aller ,on peut dire qu'on a passé tous ces temps là, à ne rien faire, donc si vous voulez faire quelque chose, vous n'avez pas beaucoup de temps devant vous, parce qu'à soixante ans et plus vous n'aurez plus la même énergie."
M le Black ne s'arrête pas que dans le monde du slam, c'est un amant de l'art, un innovateur, il fait aussi des études en science comptable et travaille sur de nombreux projets dans l'objectif d'impressionner et de plaire aux gens. Par ses réalisations, il désire laisser dans le monde sa trace. C'est un rêveur comme il l'a si bien dit : "Le monde appartient à ceux qui rêvent trop, je suis un rêveur et j'arriverai au sommet ; quoique le chemin soit long et rude mais avec l'expérience et un état de perfectionnement, je serai plus qu'un artiste, mais deviendrai un phénomène."
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Rédactrice : Julmé Varella
1 commentaire:
Connaissant le parcours de Mle Black Je lui souhaite du succès et felicitation
#Wäwä
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